BULLETIN ABC #4 MAI 99 SOUTENONS LES PRISONNIERS RÉVOLUTIONNAIRES ! Le bulletin sort encore avec du retard. Un bulletin par mois est une moyenne, donc il ne sortira pas le 1er de chaque mois. Sinon vous êtes de plus en plus nombreux à envoyer des timbres pour le recevoir systématiquement, ce qui montre bien la nécéssité d'avoir des groupes ABC en France. L'aide française à Michal Patera a atteint maintenant plus de 15000 F, ce qui signifie que quasimment toute la somme nécessaire a été réunie. On va sûrement ouvrir une caisse de soutien à un autre prisonnier. La semaine de soutien aux anarchistes italiens s'est globalement bien passé, mais les réponses ont été très faibles comparé à la somme de courrier envoyé. JUSTICE POUR MARC BARNSLEY ! Le 8 juin, cela fera exactement 5 ans que Mark Barnsley, sorti se promener avec sa petite fille alors agée de 6 semaines et une amie de la famille, fut violemment agressé par une bande d'étudiants bourrés fêtant la fin des examens. Ils l'ont battu et attaqué avec une bouteille cassée et un couteau. Sa vie étant en danger, Mark désarma l'un des etudiants et tenta de s'enfuir. Les étudiants l'ont alors poursuivi et ont continué à le frapper à coups de poings et de pieds. De par leur comportement incontrôlé et agressif, cinq d'entre eux ont été blessés avec le couteau. Les blessures de Mark et les témoins visuels de l'accident n'ont pas été pris en compte; le procès était truffé de mensonges, des preuves ont été "perdues" où "refusées" lorsque cela arrangeait les juges où les enquêteurs. Mark a été inculpé pour blessure volontaire à l'encontre de deux des étudiants, et involontaire à l'encontre des trois autres. Il a été condamné à douze ans de prison. Selon le jugement, Mark, qui n'avait aucun antécédents de comportements violents et de troubles psychologiques, aurait attaqué un groupe de 15 etudiants. On comprend mieux la sévérité et l'irrégularité de ce procès si l'on sait que Mark Barnsley était un militant anarchiste actif. La sentence est de nature politique. Afin de le soutenir, le collectif "JUSTICE FOR MARK BARNSLEY" organise une journée internationale d'action le 8 juin 1999, avec des actions de soutien à travers le monde entier. Mark compte aussi entamer une grève de la faim à partir du 6 juin. Vous pouvez lui écrire : Mark Barnsley - WA2897, HMP Full Sutton, York, YO041 IPS, Angleterre. Si vous voulez plus d'info ou soutenir la lutte de Mark, écrivez à : Justice for Mark Barnsley c/o 145-149 Cardigan Road, Leeds, LS61LJ, Angleterre. E-mail: Snide@globalnet.co.uk ITALIE : PROCÈS DE SILVANO Le 23 avril dernier a débuté la première journée du procès de Silvano. Nous avons parlé de Silvano Pelissero depuis les premiers bulletins. Tous étaient présents pour faire de ce procès celui des "éco-terrorites" et faire de Silvano un bouc émissaire pour résoudre les nombreuses affaires de sabotage dans le Val de Susa. Il s'agit du premier "procès blindato" depuis 10 ans : fouille musclée à l'entrée, de 100 à 150 policiers pour assurer la sécurité du procès, comme à l'époque des brigades rouges. Après une première matinée de délibération, il est annoncé que seule la question du Val de Susa sera évoquée. Le procès prend vite l'aspect du procès des anarchistes insurrectionalistes, pour que la justice rassure l'opinion contre l'ensemble de la subversion radicale qui "secoue" l'ordre démocratique sur toute la péninsule. Ni Soledad ni Edo ne sont impliqués, car ils ont déjà subi le sort qui leur était réservé. Les juges de Turin, épaulés par les journalistes et les intérêts derrière le TAV sont en train de monter une immense affaire contre un anarchiste dans la pure tradition Marini : mettre une série d'affaires de sabotage/action directe sur le dos d'une seule ou de quelques personnes connues pour leurs idées révolutionnaires. L'Etat y gagne en crédibilité en désignant un coupable et affaiblie du même coup les mouvements anarchistes et d'extrème gauche. 18 attentats sont reprochés à Silvano alors qu'il s'agit d'actions de sabotage. Personne n'a jamais été blessé lors de ces actions. On parle de l'ORAI (organisation fantôme imaginée par le juge Marini afin de justifier les vagues de répression et d'incarcération de militants révolutionnaires et squatters d'italie) et des rapports de Silvano avec cette "organisation". Le lundi 3 mai a eu lieu le deuxième jour du procès de Silvano. Plus de cinquante personnes étaient présentes devant la salle d'audience avec banderoles, affiches et musique. Les forces de l'ordre étaient à nouveau présentes en surnombre. Les évènements du 1er mai ont chauffé l'ambiance à Turin : 20000 personnes ont défilé lors de la manifestation traditionelle. Les autonomes s'en sont pris aux flics qui ont chargé la manif avec une violence démesurée, faisant ainsi plusieurs dizaines de blessés. Pendant ce temps, les policiers anti-émeutes ont attaqué et expulsé le squatt "Ask Atassuna" de l'autonomie ouvrière où ils sont allés jusqu'à écrire "Vive le duce" sur les murs du squatt. Deux jours après les affrontements, la tension persistait entre policiers et militants révolutionnaires. Au cour du procès, les témoignages de l'accusation au sujet de l'affaire de la mairie de Caprie (cambriolage et incendie de la mairie de cette ville le 20 janvier 1998, action attribuée à l'organisation "loups gris") ont été examinés. Les preuves apportées par la défense ont également été examinées, notemment en ce qui concerne l'engin incendiaire utilisé, puis le tribunal s'est retiré. Le procès est renvoyé au 28 mai prochain à 9 Heures. Le Loup-Garou est une feuille d'info qui relate les évènements concernant les anarchistes italiens. Ils sortent également des textes d'opinion ainsi que des affiches. Ecrivez leur à SANS PATRIE c/o TCP, 21 Ter rue Voltaire, 75011 Paris KHALKI TOUJOURS EN GRÈVE DE LA FAIM Karim Khalki (voir bulletin #3) est toujours en grève de la faim. Son état physique est alarmant : il a déjà perdu plus de vingt kilos. Voici une de ses lettres datant du mois de mars qu'il a envoyé depuis la prison d'Arles : "En décembre 1985 j'ai tenté par amitié de délivrer Georges Courtois et son ami Patrick Thiolet, lesquels comparaissaient pour vol dans la cour d'assise de Nantes. Ne pouvant plus partir, nous avons retenu magistrats et jurés avant de nous rendre sans violence, contre une promesse d'expulsion pour moi. Cet engagement a fait l'objet d'un arrêté signé par Monsieur Pierre Joxe, alors Ministre de L'Intérieur. Il m'a été proposé par le préfêt Broussard en présence du consul du Maroc, des magistrats et des journalistes. Si le bon sens a permis un dénouement heureux, l'engagement du Ministre de l'intérieur n'a quant à lui jamais été tenu. " "face aux pratiques discriminatoires et à l'indifférence des autrorités après 14 années de détention pour des faits n'ayant entraîné aucun préjudice à personne, il ne m'est plus possible de supporter l'acharnement dont je continue de faire l'objet. Je pense que le combat sera long, mais je suis déterminé à aller jusqu'au bout. De toute façon, je n'est guère le choix. En ce qui me concerne, sachez bien que quelques soient les pressions ou les promesses qui s'exerceront contre moi, rien ne fera fléchir ma position. Je suis déterminé à aller jusqu'à la victoire, et la perspective de mourrir au fond d'une cellule ne me fait pas peur. Il me reste encore 46 mois à tirer, s'ils ne trouvent pas un nouveau moyen de m'inculper. Je pense que je deviendrai fou avant. Alors autant en finir tout de suite..." Début mai, cela faisait cinquante jours qu'il était en grève de la faim quand le ministère de la justice a accepté de réexaminer le dossier de mise en libération conditionelle, mais sans donner de réponse. Un rassemblement de soutien a eu lieu à Arles pour exiger la libération immédiate de Karim Khalki le 7 mai dernier. PHILADELPHIE : MILLIONS FOR MUMIA !!! Des dizaines de milliers d'activistes, membres d'associations, de syndicats, d'organisations radicales, d'ONGs, se sont rassemblées le 24 Avril dernier à Philadelphie pour exiger un nouveau procès et la libération de l'ancien journaliste radical et défenseur des communautés noires aux Etat-Unis MUMA ABU JAMAL. Vous trouverez un article plus complet sur son histoire dans la prochaine feuille d'info Maloka. Mumia Abu Jamal est le prisonniers politique le plus connu au monde. Il est incarcéré depuis 1981 et condamné à mort depuis 1982 après être tombé dans le programme-piège du FBI "COINTELPRO". Mumia est devenu le symbole d'une lutte derrière laquelle se sont rassemblés des centaines d'organisations pour dénoncer les procès montés de toutes pièces à l'encontre des militants révolutionnaires, notemment les militants noirs et latinos; pour dénoncer les conditions de détention des prisonniers dans les geôles américaines et le caractère discriminatoire et raciste de la police et de la justice. Les parodies de procès ne sont pas la seule méthode utilisée par les flics/juges pour exprimer leur haine raciale. Les personnes de couleur complètement innocentes sont régulièrement abbatues de sang froid dans la rue par les policiers. Cette manifestation à Philadelphie faisait suite à des mouvements massifs de désobéissance civile et d'action contre la brutalité policière à New York suite au meurtre par 41 balles du jeune portoricain Diallo. Celui-ci s'est rendu coupable de rentrer chez lui après une journée de boulot quand la police, le prenant pour quelqu'un d'autre, l'a pris pour cible. 19 balles l'ont atteint. Les flics n'ont été inculpés qu'après une série de manifestations quotidiennes qui ont entraîné l'arrestation de 1200 personnes. Environ 30/40000 personnes se sont réunies à philadelphie pour soutenir Mumia. Des manifs ont également eu lieu à San Francisco, Melbourne, Paris. De nombreux délégués étrangers se sont exprimés sur un podium géant pendant presque 4 heures. A ce propos il est amusant de voir des représentants du PCF prononcer des discours devant la foule comme si les prisonniers politiques était un problème inexistant en France. Le PCF fait parti d'un gouvernement sous lequel de nombreuses personnes sont incarcérées pour délit d'opinion. La manif s'est déroulée dans le calme, sans arrestations, malgré les divers provocations policières (saisies de tracts et de T-shirt par les flics, infiltration de la manif...). De plus, il faut bien tenir compte des nombreuses tentatives menées pour décourager le public de participer à la manifestation, notemment en faisant courrir de fausses rumeurs comme quoi il s'agirait d'un rassemblement extrèmiste et violent. Ces mensonges ont bien sûr été relayés par la presse libérale. L'Ordre Fraternel de la Police ( le syndicat de flics d'extrème droite ) a même financé il y a quelques mois une première page dans le New York Times pour demander l'accélération de la procédure d'exécution de Mumia, le faisant passer pour un assassin. Le COSIMAPP (Comité de Soutien International à Mumia Abu Jamal et aux Prisonniers Politiques aux Etats Unis) avait organisé depuis Paris un vol pour qu'une délégation française de 58 personnes puisse se rendre à Philadelphie. Dans un communiqué, ceux-ci se sont plaints de l'intimidation et du harcèlement dont ils (surtout les non-blancs ) ont été les victimes : M. Benoit Becher, journaliste guyannais représentant l'Union des Travailleurs Guyannais s'est fait fouiller et interroger lors de son arrivée aux USA via Porto-Rico; M. Efuka Lostange, un sans-papier connu originaire du Congo qui venait d'obtenir un permis de séjour de dix ans, s'est vu refuser son entrée aux Etats-Unis par le consulat américain. Interdit de solidarité ! D'autres membres d'origine africaine de la délégation française se sont fait emmerder d'une façon ou d'une autre. Deux personnes ont subi des fouilles à nu et ont dû se justifier de leur soutien à Mumia. Selon le COSIMAPP, ces pratiques arbitraires des flics et des services d'immigration à l'encontre des manifestants de la solidarité internationale ne font que confirmer l'intimidation et la pression policière exercées à l'encontre des témoins de la fusillade de 1981. Vous pouvez les contacter (Le COSIMAPP est la branche française de L'International Concerned Family & Friends for Mumia Abu Jamal) : c/o Librairie Le Point Du Jour, 58 rue Gay Lussac, 75005 Paris ( tel + fax : 01 45 79 88 44 ) L'AFFAIRE DE L'INCINÉRATEUR DE FUMEL (LOT ET GARONNE)) Le 15 Mars 1999, une vingtaine de militants du collectif CLASH ont occupé l'incinérateur de Fumel. L'action s'est terminée par la mise hors service de ces installations électriques. Parce que des élus se berçaient de belles paroles depuis des années, parce que l'usine d'incinération était reconnue comme très polluante par un rapport de la DDASS de 1991 (2,5 fois les taux admis en acide chlorhydrique, 50 fois pour la dioxine), des Précaires, Chômeurs, SDF ont pris les choses en main en occupant l'usine de Fumel. Les risques pour la santé sont reconnus scientifiquement: - dioxine retrouvée dans le lait maternel et dans celui des vaches. - personnes atteintes de maladies pulmonaires à Fumel. Le dialogue entamé par les chômeurs proposant des solutions liées à des techniques moins polluantes et plus créatrices d'emplois ( thermolyse et collecte sélective des déchets) a été non-reçu par les élus, ce qui a mis le feu au poudre. Une nouvelle fois, la seule réponse aux préoccupations justifiées de la population et des militants a été la répression: 5 militants ont fait plusieurs semaines de prison. A l'heure actuelle, 14 camarades sont sous contrôle judiciaire, avec interdiction de fréquenter tout les militants d'A.C., ainsi que leurs locaux, et toute association similaire. 12 militants sont assignés dans leur département. 17 militants ont subi des gardes à vues, avec fouille corporelle... Certains furent évacués de leur logement par des coups de matraque, leur matériel informatique volé. Au tunnel du Mont-Blanc aussi tout le monde savait qu'il y avait danger, mais les élus et financiers n'ont rien fait qu'accumuler les bénéfices. Bilan : 40 morts et aucunes poursuites! Si des Précaires et Chômeurs avaient détruit le tunnel la veille, ils seraient en prison, mais il n'y aurait pas de morts. Info et soutien: AC!63, 77bis av. Ed. Michelin, 6300 Clermont Ferrand. ARRESTATION DE MASSE CHEZ LES INDIGÈNES CHILIENS La police chilienne a arrête 300 indiens Mapuche ces derniers mois suite aux luttes qui opposent ceux-ci au gouvernement et aux entreprises privées. Au moins 14 d'entre eux étaient des leaders, comme l'avocat Jose Lincoqueo Huenuman qui s'occupe du Mapuche Council's Justice departement. Ce dernier a été arrêté après avoir révélé l'existence de 28 traités et accords entre l'Espagne et les Mapuches à l'époque coloniale. Le 7 mai dernier, il était toujours détenu avec 12 autres leaders mapuches. Le 9 mai, Pedro Calluquo a été arrêté à l'aéroport de Santiago à son retour d'une conférence sur les droits de l'homme aux Nations Unis où il a présenté le travail d'un groupe coordonant les communautés Mapuche en lutte. Vous pouvez faxer des lettres exigeant la libération des indiens Mapuches emprisonnés et le règlement pacifique du conflit au président Edoardo Frei (fax +56-41-230247), au gouverneur Martin Zilic (fax : 56-2-6964558) ou au ministre de la justice Soledad Alvear (fax +56-2-6964558) BRÈVES - ESPAGNE : Rafael ballarin ( voir bulletin #1) a été libéré le 24 mars dernier. Comme Michal Patera en Tchéquie, il était emprisonné pour s'être défendu de l'attaque concertée de néo-nazis. Si vous voulez plus d'infos sur les prisonniers libertaires espagnols, contactez : ABC Madrid, Paseo de Alberto Palacios 2, 28021 Madrid, Espagne. - TURQUIE : L'anarchiste et objecteur de conscience turque Osman Murat Ulke a été remis en liberté lors de son procès du 9 mars dernier. Il a été condamné à un an de prison, qu'il avait déjà passé en préventive. La cour l'a envoyé au bureau de recrutement de l'armée où ses papiers militaires lui ont été remis. Il a alors été autorisé à se rendre sans escorte à la base militaire où il était affilié. Comme il avait déclaré qu'il n'intégrerait pas l'armée de son plein gré, il ne s'y est pas rendu et est rentré chez lui. - FINLANDE : Juan Meneses est un anarchiste qui a refusé de faire son service militaire et de devenir un esclave de l'état en choisissant un service civil. Il a été emprisonné pour cela. Vous pouvez lui écrire : Juan Meneses, Suomenlinnan Tyosiirtola, Suomenlinnan C 86, 00190 Helsinki, Finlande - Des groupes de soutien aux prisonniers politiques à Guimgamp et Marseille ont mené des actions de solidarité et d'information avec les anarchistes italiens. A Marseille, la CNT/AIT a sorti un tract A3 recto-verso appelant à la solidarité internationale avec divers prisonniers révolutionnaires. Le groupe DU RU TI en Bretagne édite un petit fanzine "cessons de faire l'autruche" et ils ont participé à la semaine d'action avec les anars italiens. Ecrivez-leur pour recevoir leur publications : CNT/AIT, Vieille bourse du travail, 13 rue de l'académie, 13001 Marseille DU RU TI, 3 rue Traou an dour, 22140 Kermoroc'h. A paris, toujours dans le cadre de cette semaine de soutien, des fumigènes ont été jetés dans plusieurs bâtiments italiens ( entre autre l'office du tourisme et le centre culturel) et des diffusions de tracts ont eu lieu dans plusieurs trains en partance pour l'Italie. Cette semaine de soutien n'était qu'une idée parti de quelques individus. Avec le procès de Silvano, il est important de maintenir la pression. Toutes actions sont les bienvenues. Si vous voulez agir chez vous, nous pouvons envoyer de la documentation sur les différentes affaires. D'autre part, nous avons sorti un tract en anglais résumant les affaires du TAV, Marini, Patrizia et de Luca/Drew/Arturo. - LECTURE : Le #1 du fanzine "KAROSHI" vient de sortir avec 35 pages A4 d'articles et news sur les luttes sociales actuelles, dont une bonne partie sur la prison. Très bon zine qui rappelle immédiatemment "Apache". Prix libre chez PADI, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris. Sinon, la nouvelle feuille d'info Maloka est sortie depuis maintenant un mois. Elle est toujours gratuite mais vu qu'elle fait 48 pages format A4, on vous demande quelques timbres pour le port et plus si vous voulez car les photocopies coûtent cher et elle est distribuée à 800 exemplaires. A vous de voir... - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : çà y est, la nouvelle est confirmée par la FSA-IWA de Prague (=section CNT) : les antifascistes Michal Patera et Vaclav Jez ont été libérés grâce au succès de la campagne internationale de solidarité avec les militants anars et anarchosyndicalistes tchèques victimes d'attaques néo-nazis. Vaclav Jez avait été condamné à 2 ans de prison en juillet 1997 tandis que Michal a fait une "garde à vue" de 6 mois. On vient de l'apprendre donc peut-être plus d'infos dans le prochain bulletin.